- Beauté cubaine
Une rupture amoureuse, rien de pire pour vous faire la mine triste. Alors Olivia Ruiz préfère partir pour oublier. Sur les conseils de son frère, elle plie bagages direction Cuba. Il y a la musique, il y a aussi les rencontres : « Là-bas, les femmes sont nature. Elles n’ont ni astuces beauté à partager, ni soins miracle dans la salle de bains. Pourtant elles dégagent une sensualité incroyable. Se fichent de trois kilos de trop. Ou même dix. Leur corps est sans cesse en mouvement. » Elle ne les quitte pas des yeux, prend son appareil photo, et reçoit des leçons de joie de vivre. Dans « My Lomo and Me », la chanson fétiche de son dernier album, elle dit qu’elle « photographie les gens heureux ». À leurs côtés, elle se sent belle aussi. Elle apprend à bouger, à danser en faisant travailler le bas du corps, « à se faire des fesses beauté, comme elles disent ». Même quand elle a vécu à la roots, dormi dans un canapé chez l’habitant « et bu un café imbuvable », elle soigne sa peau « avec le minimum, une crème hydratante, mais c’est essentiel. Il faut aussi penser au retour ».
- Beauté d’ailleurs
Il y a deux ans, elle part trois semaines faire toute l’Espagne et « se perdre dans les campagnes de l’Andalousie ». Partir seule, c’est un besoin. Elle multiplie les coups de cœur dès qu’elle s’éloigne. Avec toujours ce besoin de retrouver des femmes : « Je les trouve incroyablement courageuses, fières. Même si leur beauté ne ressemble en rien à ce qu’on connaît chez nous. Elles ont des rides, des défauts… Mais sur le visage de ces femmes, on peut lire toute l’histoire de leur vie. » Elle aime autant les rencontres que les marchés. Elle retourne en Colombie très bientôt. « De là-bas, je rapporte des tisanes. J’achète ça sur le marché, à des guérisseurs. Si ça marche sur eux, pourquoi pas sur moi ? » Et en effet, elle se fait des décoctions « incroyablement efficaces » pour ses maux de dos. Voyager seule, elle ne dit pas pour autant que c’est facile. Surtout pour se refaire une beauté : « Je n’ai pas toujours les conditions idéales. Il arrive qu’il n’y ait pas d’eau, ou alors froide, avec un petit jet tout mince. » Elle se lave les cheveux quoi qu’il arrive, enfin, si elle ne prive d’eau personne : « J’ai toujours avec moi un flacon de mon shampooing aux protéines de blé. »
- Beauté d’ici
De retour à la maison, Olivia Ruiz « se jette sur le confort ». Eau chaude, vraie douche et produits bio. Dans sa salle de bains en ce moment : un lait démaquillant aux fleurs de Bach, et un soin corps Ahava, produit de la mer Morte, trouvé dans un hôtel et adopté aussitôt : « J’aime rapporter des crèmes d’ailleurs, à condition que ce soit naturel. » Sortir des sentiers battus. « Parce qu’un produit de beauté, c’est aussi un voyage. »
Son maquillage reste sobre. Un peu de crème teintée, et des cils travaillés « avec un recourbe-cils pour faire des yeux de poupée ». Bien qu’elle n’y passe pas sa vie, elle se regarde pas mal dans la glace, et se dit qu’elle a encore beaucoup de travail à faire sur elle. « Mais, avec le temps, on met ses démons à la porte. » Elle a même une certaine tendresse pour les femmes qui passent leur vie devant le miroir : « Ça cache des fêlures et ce sont ces failles qui m’intéressent. » À 33 ans, les besoins sont différents. « Vieillir, ça ne me fait pas peur, mais il ne faut pas lâcher. » Elle fait du Pilates et du renforcement musculaire, se ménage aussi des plaisirs : « J’adore partir dans des hôtels à une heure de Paris, avec une piscine à l’intérieur. C’est mon luxe, je l’ai bien mérité. » Aujourd’hui, la douleur de la rupture est loin. Et son visage, rayonnant.
- Ses conseils de voyageuse
Bien manger : Faire le plein de bonnes adresses de restaus avant de partir pour se concocter son guide perso.
Rapporter des odeurs : Ce sont les meilleurs souvenirs à garder, et à offrir.
Belle sur les photos : Il suffit de sourire.
Source Article from http://www.cosmopolitan.fr/,les-secrets-de-beaute-d-olivia-ruiz,2108,1865962.asp
Source : Cosmopolitan.fr : BEAUTÉ