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Pollen : laissez-moi respirer !

    Qu’est-ce qui déclenche une crise ?

    Si l’asthme est d’origine inconnue, la rhinite allergique se déclenche en présence d’un allergène. Mais les deux peuvent se déclarer pour de multiples raisons. L’environnement et l’hygiène sont à la fois des facteurs aggravants et déclenchants : acariens, pollens, pollution, fumée de cigarette, air froid ou sec, poils d’animaux, allergène alimentaire, virus, effort. Pour l’asthme, d’autres facteurs d’ordre psychologique comme le stress ou des émotions douloureuses peuvent intervenir.

     


    Les asthmatiques sont-ils allergiques et vice versa ?

    Les deux maladies sont inflammatoires et concernent l’appareil respiratoire. Difficile d’établir le distinguo entre les deux. D’autant qu’environ 80 % des patients asthmatiques ont également une rhinite allergique associée (1). Celle-ci précède souvent l’apparition de l’asthme et sa répétition finit par le déclencher. Du coup, plus de 40 % des asthmatiques évitent de sortir pendant la saison des pollens qui dure environ quatre mois. Voilà pourquoi certaines de vos amies déclinent votre invitation à la campagne. Personne n’est à l’abri, les rhinites allergiques étant en constante augmentation, il se pourrait qu’on se réveille en pleine crise d’asthme sans avoir rien vu venir.

     


    Conduite à tenir en cas de crise

    Tout asthmatique qui se connaît ne se sépare jamais de son broncho-dilatateur. Sentant la crise venir, il inhale deux bouffées pour se soulager et prend un anti-histaminique si la crise est déclenchée par un allergène quelconque. Mais quand on n’a jamais fait ou assisté à ce genre d’épisode, on est pris au dépourvu. Première chose : identifier la crise en elle-même. Celle-ci débute presque toujours par une toux accompagnée d’un grattement dans la gorge puis la sensation de ne plus pouvoir respirer normalement et de manquer d’air. Il faut appeler les urgences. Mais pour y arriver, on ne doit pas céder à la panique provoquée par le manque d’air. Il faut, dans la mesure du possible, vider complètement ses poumons, ce qui n’est pas une chose aisée car les bronches se ferment encore plus à l’expiration. Puis inspirer tout doucement de petites quantités d’air par le nez.

     


    Conduite à tenir le reste du temps

    Mieux vaut limiter ce qui peut provoquer une crise. Éliminer les moquettes ou traiter les pièces avec un spray anti-acarien comme Acaroma de Phytaroma ; aérer, interdire la maison aux fumeurs. Contrairement aux idées reçues, ne vous privez pas de sport, en particulier la natation. Sylvie Bernier, championne olympique de plongeon, est asthmatique !Pour limiter les crises, les pneumologues préconisent un traitement de fond avec des petites prises régulières de corticoïdes inhalés, même si les symptômes sont faibles. Peu à peu, en fonction de l’espacement des crises et en accord avec son médecin, on peut réduire les doses pour atteindre la phase que les spécialistes appellent « le contrôle de l’asthme ».

     


    Est-ce que ça passe ?

    Oui, mais on ne sait pas pourquoi ni comment ni pour qui. Pour Catherine, les crises ont totalement cessé à son arrivée à Paris, il y a une dizaine d’années. Chloé qui, depuis l’adolescence, enchaînait crises et hospitalisations à la seule vue d’un chat, n’a pas fait un seul épisode depuis cinq ans. Sans la moindre explication. Cours de yoga pour certaines, suppression des produits laitiers pour d’autres, homéopathie ou encore phytothérapie. L’arrêt des crises comme l’arrêt du tabac conserve sa part de mystère et de chance.

     

    Merci au Dr Sylvie Rousseau, pneumologue à l’Hôpital européen Paris-La Roseraie.(1) Enquête « One Airway » juillet 2003, Wirthlin Europe.

    Source Article from http://www.cosmopolitan.fr/,laissez-moi-respirer,2230,1001226.asp
    Source : Cosmopolitan.fr : BEAUTÉ

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