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Un an après l’Oscar, Dujardin savoure sa popularité mais ne veut pas changer

    L'acteur Jean Dujardin signe des autographes lors de la présentation de Möbius à Rennes, le 15 février 2013

    Venu présenter en avant-première à Rennes cette histoire d’amour sur fond d’espionnage (en salles mercredi), le comédien feint de s’étonner de sa popularité intacte auprès de ces dames. « Y a plein de filles dans cette ville, c’est dingue », lance-t-il au public du Gaumont venu voir son dernier opus.

    Toujours le mot pour rire à 40 ans, Dujardin n’a pas son pareil pour rebondir de pirouette en pirouette sur les questions de ses admirateurs. « Je t’emmerde », glisse-t-il dans un sourire à un spectateur qui lui demande si ses cheveux gris, bien en évidence sur l’affiche du film, sont ou non un effet artificiel. « Oui, je grisonne… », finit-il par avouer, faussement agacé.

    A un autre qui lui demande comment étaient ses baisers avec Cécile de France, sa partenaire dans « Möbius », il répond en mimant un crachat. « J’ai détesté ça, j’avais des nausées », prétend-il.

    Devenu l’an dernier le premier acteur français à décrocher un Oscar du premier rôle masculin pour sa prestation dans « The Artist », Jean Dujardin sera à nouveau à Hollywood le 24 février, cette fois pour remettre une statuette. « Pourquoi pas à Emmanuelle Riva, ce serait bien », espère-t-il. L’actrice française, âgée de 85 ans, est en lice pour son rôle dans « Amour » de Michael Haneke.

    « Des fois, je joue tout seul »

    « Les Français vous adorent, comment faites-vous pour rester aussi simple après l’Oscar? » lui demande un monsieur. « Avec l’Oscar, certains ont parfois l’impression qu’on ne peut plus bouger, qu’on est devenu (figé) comme lui », répond l’acteur. « L’Oscar, il est là, il est posé, maintenant il faut repartir », poursuit-il, assurant qu’il n’a « pas du tout envie de changer ».

    « J’aime vraiment jouer, même sans caméra, même des fois je joue tout seul », confie-t-il.

    Dujardin, qui vient de tourner dans le dernier film de Martin Scorsese « The Wolf of Wall Street », constate que le cinéma américain ne lui offre pas de premiers rôles. « L’idée est quand même de rester en France », relève-t-il.

    Dans « Möbius », film pour lequel il campe un espion russe transi d’amour, aux antipodes de ses rôles de pitre dans « OSS 117 », Dujardin a dû se mettre à la langue de Poutine. « J’avais un très bon coach », témoigne-t-il.

    Surtout, il s’est transformé en héros romantique et sensuel sous la direction d’Eric Rochant. Notamment pour une scène torride avec Cécile de France, tout en retenue, que le cinéaste dit avoir filmée comme « une chorégraphie extrêmement mise en scène, précise et dirigée ».

    « Chaque souffle, chaque spasme, chaque tremblement » était voulu par le metteur en scène, confie de son côté l’actrice belge, qui assure qu’une scène d’amour au cinéma, même avec un sex-symbol, n’est pas une sinécure. « Simuler un orgasme devant toute une équipe, c’est pas évident », rapporte-t-elle.

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    Source : MSN Actualités : Célébrités

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