Yannick Agnel: Le nageur est plein de good vibes

Champion du monde du 200m nage libre, Yannick Agnel savoure sa victoire. Le sportif en profite pour donner sa vision de son parcours pas comme les autres.

Des «good vibes» malgré tout. Yannick Agnel entraîné aux Etats-Unis depuis le mois de mai adopte désormais les codes des champions américains. C’est peut-être cette mentalité positive qui a permis au Niçois de battre son propre record et de dominer la course du 200m nage libre, à Barcelone mardi. Une minute et 44 secondes, voilà le nouveau chrono imposé par le nageur à ses concurrents mais néanmoins amis comme l’Américain Connor Dwyer. Second, il n’éprouve que du respect pour ce nouveau confrère qu’il a pris dans ses bras dès la fin de la course et avec qui il partira en vacances dans les prochains jours.

Yannick Agnel a la sympathie chevillée à son corps de 2,02 mètres pour 90 kilos. Une montagne de puissance et de qualités humaines qui contribuent à sa carrure de champion. À la sortie du bassin qui l’a sacré médaillé d’or, le nageur a su trouver les mots pour exprimer sa joie et donner sa réponse à ses «détracteurs».

Yannick Agnel fait référence à son ancien coach Fabrice Pellerin et à sept années de collaboration entre les deux hommes, soldées par l’arrivée «d’un point de non-retour» mentionné par le nageur avant son départ à Baltimore pour s’entraîner. Mardi, le jeune homme de 21 ans a écouté les conseils de son nouveau coach, Bob Bowman, qui lui demandait de «lui (Fabrice Pellerin) pardonner, penser aux ondes positives». Pardonner à Fabrice Pellerin qui a pu avoir des mots durs envers son ancien poulain pour mieux envisager sa course, voilà la recette du succès de mardi.

Dans Libération samedi dernier, Fabrice Pellerin évoquait lui, le risque pour Yannick Agnel d’être atteint du «syndrome Justin Bieber». Comme le jeune chanteur considéré dans son domaine comme une «pépite par son environnement», le nageur risquerait d’arriver à un burn-out à force d’être traité comme un privilégié. Pour l’entraîneur il faut (…)

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